ITPT#32 : Kinetica étend le champ d’action de sa plate-forme

L’éditeur d’un système de base de données s’appuyant sur des processeurs graphiques propose maintenant une solution complète d’outils analytiques qu’il dépeint comme une solution d’analytique active, un concept pour une plate-forme simplifiée dans son architecture pour déployer massivement des applications analytiques. 

Nous avions rencontré Kinetica il y a quelques mois dans un IT Press Tour précédent. Lors de ce premier rendez-vous nous avions présenté la technologie de l’éditeur (https://www.linformaticien.com/actualites/id/50820/itpt-kinetica-une-base-de-donnees-pour-la-4eme-revolution-industrielle.aspx). Depuis l’éditeur a continué son bonhomme de chemin en complétant les fonctionnalités de sa plate-forme.

La solution unifie à la fois des analyses sur historiques, des analyses de flux, en graphes, d’intelligence géospatiale et d’apprentissage machine. La solution se présente comme un banc de développement d’applications analytiques de l’ingestion des données à la possibilité de réviser les modèles et la restitution des analyses.

Une approche active

Comparativement à beaucoup de solutions qui ne peuvent restituer des analyses que sur le passé, Kinetica propose une plate-forme qui revoit ses analyses en continu en temps réel. Cette approche est utile pour de nombreux secteurs d’activité, de la finance à l’industrie en passant par l’automobile, la distribution ou les télécommunications. En plus des moteurs présentés lors de notre premier article, la solution supporte Spark et Kafka. La solution s’utilise en complément de logiciels présents dans l’entreprise comme Exadata ou Teradata.

Une croissance rapide 

L’effectif de l’entreprise a grandi de 40 % en un an et après une première levée de fonds en 2017, l’entreprise devrait légitimement réaliser un second tour pour accélérer sa croissance. Ses revenus proviennent actuellement pour parts égales entre les USA et le reste du monde avec une base installée privilégiant les comptes globaux du Fortune 2000.

Daniel Raskin, le directeur marketing de Kinetica lors de notre rencontre.