L’offre de « cloud on-premise » d’Amazon s’étend à sept nouvelles régions, dont Paris et Londres, et est désormais également disponibles au Canada, à Bahreïn, à Singapour et à Hong Kong.
Jusqu’à présent, et depuis son annonce l’an passé, AWS Outpost était disponible dans neuf régions et une poignée de pays : les Etats-Unis, les pays de l’UE, la Norvège, la Suisse, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud. Aujourd’hui, le géant a dévoilé sept nouvelles régions, et par extension trois nouveaux pays vers lesquels le matériel peut être expédié et installé.
En Europe, où étaient disponibles Francfort (eu-central-1) et Irlande (eu-west-1), s’ajoutent trois nouvelles régions, à savoir Stockholm (eu-north-1), Paris (eu-west-3) et Londres (eu-west-2). Dans le reste du monde, l’offre débarque au Canada, à Bahreïn, à Singapour et à Hong Kong (soit les régions ca-central-1, me-south-1, ap-southest-1 et ap-east-1).
Du cloud sur site
« Avec la nouvelle expansion régionale, les clients peuvent se connecter à la région la plus proche de leurs data centers et de leurs installations sur site » explique AWS dans son communiqué. Pour rappel, Outpost est une solution « cloud on-premise », à l’instar d’Azure Stack. Il s’agit pour une entreprise de répliquer dans son propre datacenter l’infrastructure AWS, du moins parmi celles proposées, en l’occurrence EC2 et EBS avec les services sous-jacents tels que RDS, EKS ou encore SageMaker.
Pourquoi mettre du cloud public on-premise ? AWS explique que ce modèle est « idéal pour les charges de travail qui induisent un accès à faible latence aux systèmes sur site, le traitement de données locales ou le stockage de ces dernières ». Nous avions abordé ce sujet dans un article du n°174 de L’Informaticien, que vous pouvez lire en accès libre ici.