Si le Canadien a abandonné le marché des mobiles, la marque est exploitée depuis 2016 par le constructeur chinois TCL. Mais l’accord de licence touche à sa fin et ne sera pas reconduit. TCL assure toutefois qu’il continuera de supporter et de garantir les terminaux existants jusqu’en 2022.
BlackBerry fut un pionnier des smartphones mais, manquant le virage amorcé par l’iPhone, a abandonné son activité de constructeur en septembre 2016, préférant se concentrer sur le logiciel et les services, en priorité en cybersécurité. Mais les smartphones BlackBerry ont continué d’exister. En décembre 2016, un accord de licence « de long terme » était en effet signé entre le Canadien et le constructeur chinois TCL.
Ainsi, TCL, qui exploite également la marque Alcatel, pouvait « concevoir, produire, vendre et assurer le support client pour les terminaux mobiles de la marque BlackBerry ». Les KEYone, KEY2 et Motion sont ainsi nés du Chinois, permettant aux aficionados des claviers physiques de BlackBerry d’être comblés. Du moins jusqu’en août prochain…
Le dernier BlackBerry
TCL vient en effet d’annoncer que l’accord de licence arrivait à expiration. « Nous regrettons de devoir vous annoncer qu’au 31 août 2020, TCL Communication ne commercialisera plus de terminaux mobiles sous la marque BlackBerry » écrit l’entreprise, qui perd le droit de « concevoir, fabriquer ou vendre de nouveaux terminaux BlackBerry ». On en déduit que BlackBerry ne renouvelle pas l’accord de licence.
Le Canadien n’a toutefois pas commenté cette information. On ignore donc s’il compte laisser l’exploitation de la marque à un autre constructeur ou si c’en est définitivement terminé des smartphones signés BlackBerry. De son côté, TCL indique qu’il continuera d’assurer le support technique et à garantir les terminaux existants.