La jeune pousse franco-américaine continue d’attirer les grands comptes. Dernier en date, rien de moins que l’OTAN, pour qui Dataiku va plancher sur de nouveaux cas d’usage des datasciences et de l’IA.
Tout commence en 2018. A l’époque, Dataiku, cinq ans d’existence, participe à un concours organisé par l’Innovation Hub de l’OTAN. Le scénario : l’Organisation déploie des forces dans un petit pays « confiné et fragilisé par une épidémie mortelle ainsi que l'émergence de groupes armés. ». Objectif du challenge : élaborer une solution de « filtrage et fusion des données, visualisation et analyse prédictive ». Avec sa solution de détection d'objets par deep learning sur une imagerie aérienne, Dataiku remporte alors deux prix sur trois.
Deux ans et quelques levées de fonds plus tard, la jeune pousse franco-américaine est de retour aux côtés de l’OTAN, mais cette fois-ci ce n’est plus un jeu. Dans un communiqué, l’entreprise indique avoir signé un contrat avec l’Allied Command Transformation (ACT) de l’OTAN, « autour de l'utilisation de sa plateforme pour l'élaboration et le déploiement de projets d'intelligence artificielle ».
La Data de l’OTAN
Pour l’heure, Dataiku ne donne que très peu de détails sur sa mission, sinon qu’elle consistera à faire travailler ensemble ses experts et ceux de l’ACT sur des cas d’usage de l’IA « avec l'objectif de déployer de nouveaux services d'analytique avancée avec différents pays membres de l'OTAN, que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe ».
« Nous voulions élargir l'utilisation de la data science, du machine learning et de l'IA au sein de l'organisation atlantique », explique le général André Lanata. « Nous sommes impatients de travailler avec les spécialistes Dataiku, une entreprise qui offre un savoir-faire et des capacités d'exécution éprouvés en matière de données ».