La ville de Lille avait été la cible d’une cyberattaque mercredi 1er mars. Une enquête avait été ouverte et confiée au service de lutte contre la cybercriminalité de la Police judiciaire de Lille.
La cyberattaque qui a touché la mairie de Lille le 1er mars dernier a bien entraîné une fuite de données. Et ce, malgré la mise en place des mesures de mises en sécurité et de protection des données. La mairie fait également état d’une demande de rançon.
Les investigations « menées par la police judiciaire (...) puis par les experts techniques, confirment que des données ont été prélevées dans certains serveurs de la Ville de Lille, dont il apparaît que certaines seraient à caractère personnel », a précisé la municipalité dans un communiqué. Deux autres communes, Lomme et d’Hellemmes sont également concernées.
Gare au phishing
La mairie de Lille craint des futures campagnes de phishing et appelle « les citoyens qui ont ou ont eu recours aux services des villes de Lille, Lomme et Hellemmes », à faire preuve de vigilance lors de la réception de mail. La municipalité les enjoint à ne pas répondre, ni cliquer sur des liens associés ou ouvrir des pièces jointes en cas de réception d’un mail suspect.
Suite à la cyberattaque du 1er mars dernier, les services informatiques de la ville avaient été fortement perturbés. Les mesures de mise en sécurité et de protection des données avaient également eu des conséquences sur le fonctionnement des services municipaux et notamment des systèmes de billetterie. Les musées, les piscines et le zoo ont ainsi été gratuits les deux premières semaines suivant l’attaque. Ils sont de nouveau payants depuis mercredi dernier, mais uniquement en espèce ou par chèque.