Visé par des cyberattaques, le gouvernement Belge pointe du doigt des acteurs chinois et demande à Pékin de respecter « les normes de comportement responsable des États » en la matière.
C’est le ministère des affaires étrangères Belge qui a donné le ton lundi 18 juillet dans une déclaration. Le gouvernement belge « exhorte les autorités chinoises à prendre des mesures contre les cyberactivités malveillantes menées par des acteurs chinois ». Des cyberactivités attribuées aux groupes APT 27/APT30 /APT 31/UNSC 2814/GALLIUM/SOFTCELL visant les ministères de l’intérieur et de la défense et qui « ont considérablement affecté notre souveraineté, notre démocratie, notre sécurité et la société dans son ensemble ».
Les autorités belges dénoncent des activités en « contradiction avec les normes de comportement responsable des États, telles qu’elles ont été approuvées par tous les États membres des Nations Unies ». Elles enjoignent Pékin à prendre des mesures, en faisant tout pour interdire aux pirates de mener leurs activités depuis son territoire.
La Chine dément
L’ambassade de Chine en Belgique a de son côté, démenti les accusations dans un communiqué et pointe du doigt le manque de preuves pour étayer ces accusations. « Il est extrêmement peu sérieux et irresponsable de la part de la Belgique de publier une déclaration sur les soi-disant » cyberattaques « par des pirates chinois sans aucune preuve ». Et de poursuivre : « D'une part, la partie belge refuse de fournir la base factuelle et, d'autre part, elle porte des accusations sans fondement et dénigre et diffame délibérément la Chine. » L’ambassade de rappeler que la cybersécurité est un problème mondial, qui n’épargne pas non plus la Chine.