La société d'intelligence artificielle Perplexity a bouclé un nouveau cycle de financement auprès de plusieurs géants de la tech. L’entreprise entend concurrencer Google avec son moteur de recherche musclé à l’IA.
Les levées de fonds continuent de s’enchaîner à un rythme effréné dans le secteur de l'IA. Après Mistral AI et ses 385 millions d’euros levés en fin d’année dernière, c’est au tour de Perplexity AI de boucler un tour de table plus modeste certes, mais tout de même. La startup est parvenue à lever 70 millions d’euros dans un cycle de financement de série B mené par IVP, avec le soutien d’investisseurs tels que Nvidia, Bezos Expeditions Fund et Kindred Ventures. L’entreprise avait déjà levé environ 23 millions d’euros en mars 2023.
Modèle de niche ?
L’entreprise fournit depuis un an un moteur de recherche conversationnel alimenté par l’IA. Elle revendique aujourd’hui quelque 10 millions d’utilisateurs actifs par mois et indique avoir traité plus d'un demi-milliard de requêtes en 2023. Pas mal pour un challenger qui, via son modèle payant (20 dollars par mois) tente une incursion sur un marché où Google fait la pluie et le beau temps, le tout gratuitement.
Fiabilité et transparence
Le pari de Perplexity consiste à se démarquer sur la qualité des réponses données aux utilisateurs. Suite à son premier tour de financement, la société avait lancé un outil de recherche qui adapte les requêtes avec des questions de suivi personnalisées, afin de ne pas obliger les utilisateurs à poser des questions parfaitement formulées pour obtenir les réponses qu'ils recherchent et : « d'obtenir des réponses plus pertinentes et complètes que les autres chatbots IA, les moteurs de recherche traditionnels ou les outils de recherche », précise la jeune pousse dans un communiqué.
« Avec les outils de recherche de Perplexity, les utilisateurs obtiennent des réponses instantanées et fiables à n'importe quelle question avec des sources et des citations complètes incluses. Il n’est pas nécessaire de cliquer sur différents liens, de comparer les réponses ou de chercher sans fin des informations », détaille la société. L’outil peut également fournir des réponses en ne se basant que sur certaines sources, comme des publications universitaires par exemple, plutôt que n’importe quelle source du web.
L’entreprise donne la possibilité d’utiliser plusieurs grands modèles de langage, Google Gemini, Mistral 7B, Claude 2.1 d’Anthropic et GPT-4 d’OpenAI, ainsi que son modèle maison.