La jeune pousse recourt à des algorithmes afin de diagnostiquer et anticiper les risques de rejets de greffes d’organes.
Développer des outils de tests et d’aide au diagnostic à destination des médecins, afin de mieux anticiper un éventuel rejet d’organe par un patient greffé, c’est le but que s’est fixé la MedTech nantaise BioMAdvanced Diagnostics. Pour tendre vers cet objectif, la startup a annoncé avoir bouclé un tour de table à 1,7 million d’euros auprès de Sodero Gestion, Pays de la Loire Participations, Atlantique Vendée Innovation (Crédit agricole), de la SATT Ouest Valorisation et de Bpifrance.
L’IA au service du diagnostique
Les premières applications concerneront l’amélioration des suivis de patients greffés d’un rein ou d’un poumon. « L’identification de biomarqueurs pour évaluer, prévoir et diagnostiquer le risque de rejet du greffon rénal et pulmonaire permettra de mieux l’anticiper et d’adapter les traitements pour en réduire, autant que possible, les nombreux effets secondaires », détaille la société dans un communiqué. Des tests fourniront une série de scores prédictifs qui seront obtenus via des algorithmes combinant des paramètres cliniques et de « signatures provenant de l’expression de gènes ».
Avec cette levée de fonds, BioMAdvanced Diagnostics indique qu’elle finalisera le design des produits et démarrera deux études cliniques (sur le rejet de greffe de rein et de poumon) afin de tester ses solutions. Si concluantes, les études déboucheront sur l’obtention d’un marquage CE, et une autorisation de mise sur le marché pour 2025.
« Nous avons prévu un 2ème tour de table dès 2024 pour finaliser les études cliniques et préparer notre présence commerciale dans ces 12 pays, et probablement, ouvrir une filiale aux Etats-Unis. » indique Frédéric Pette, co-fondateur et CEO de BioMAdvanced Diagnostics.