Plus près de l’IPO que du rachat, le vénérable SAS ajoute à son portefeuille de solutions celles de Kamakura Corporation, un éditeur spécialisé en gestion des risques financiers, notamment des risques des portefeuilles d'actifs-passifs.
Entre la guerre en Ukraine, la pandémie, l’inflation, les pénuries diverses et variées et la crise logistique, le contexte économique et financier est pour le moins incertain. SAS saute sur l’occasion pour enrichir son portefeuille de solutions analytiques en s’offrant, pour un montant qui n’a pas été divulgué, Kamakura Corporation.
Cet éditeur américain est, fort justement, spécialisé dans les outils de gestion des risques financiers. Il propose ainsi deux offres. D’un côté Kamakura Risk Manager, une solution de gestion des risques spécialisé dans l'ALM (portefeuilles d'actifs-passifs) comprenant une évaluation complète de la transaction, une simulation, un stress test et une analyse des flux de trésorerie. De l’autre KRIS, pour Kamakura Risk Information Services, une offre SaaS d’agrégation de données et d’évaluation du risque de crédit afin de calculer les probabilités de défaut de paiement sur la base de modèles exclusifs.
Plus de risques chez SAS
« Cette acquisition résulte des investissements considérables déjà réalisés dans la plateforme cloud de gestion des risques et les solutions intégrées de SAS », explique Jim Goodnight, cofondateur et CEO de SAS. « Elle illustre notre volonté de faire émerger de nouvelles solutions de gestion des risques, afin de répondre aux défis les plus urgents auxquels nos clients des services financiers sont confrontés. En combinant l'expertise en analyse de risque et de notation emprunteur de Kamakura avec la technologie de SAS, nous nous attendons à accroitre la valeur ajoutée de nos solutions et optimiser nos modèles d'analyse ».
Don van Deventer, PDG et fondateur de Kamakura, Robert Jarrow, son directeur de la recherche, ainsi que Martin Zorn, son directeur de l'exploitation, rejoindront SAS « pour faciliter la transition et piloter le développement de futures solutions en matière d'ALM et de bilan intégré ».