Outre Valve, la Commission européenne a sanctionné les éditeurs Bandai Namco, Capcom, Focus Home, Koch Media et Zenimax. L'amende s'élève à 7,8 millions d’euros et sanctionne des pratiques anti-concurrentielles de blocage géographique sur la plateforme Steam.
L’Union européenne a décidé de frapper fort, conclusion de trois enquêtes ouvertes par sa Commission en 2017 pour présomption de pratiques anticoncurrentielles dans le commerce électronique.
La Commission européenne a infligé une amende de 7,8 millions d’euros à Valve, Bandai Namco, Capcom, Focus Home, Koch Media et Zenimax pour avoir enfreint des règles d’antitrust, a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse, le 20 janvier.
Il leur est reproché une pratique abusive de restrictions d’accès de certains jeux vidéos sur PC de joueurs membres de l’Espace économique européenne (EEE), une pratique qualifiée de « blocage géographique ».
Marché unique européen
La Commission européenne fait état d’une mise en place de clés d’activation des jeux qui restreignait l’accès à certains pays sur la plateforme de jeux vidéos Steam. Ces deux pratiques auraient eu lieu entre mars 2007 et novembre 2018 selon la Commission européenne et auraient concerné près de 100 jeux vidéos de différents types.
« De telles pratiques impactent les consommateurs européens des bénéfices du marché unique européen et de l’opportunité de commercer à la recherche de l’offre la plus adéquate dans l’Union européenne », a déclaré Margrethe Vestager, vice-président exécutive de la Commission européenne.
Dans le détail, Bandai Namco, Capcom, Focus Home, Koch Media et Zenimax ont vu leur sanction réduite de 10 à 15 % du montant pour avoir collaboré avec la Commission. Valve a refusé de collaborer et s’est vue infligée une amende de 1,624 million d’euros. Malgré sa collaboration, Focus Home paye la plus grosse part avec 2, 888 millions d’euros d’amende.