L’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire nationale (Anses) persiste et signe : il est peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande fréquence 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé.
Elle l'écrivait déjà en avril 2021, elle réitère 9 mois plus tard. Dans ce premier rapport, il était écrit concernant l’impact de la 5G sur la santé publique que « sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour, l’Anses estime peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé ». L’agence sanitaire ajoutant que « l’examen d’effets éventuels, comme le développement de cancers, l’altération du fonctionnement cérébral ou de la fertilité, continue cependant de faire l’objet de travaux de recherche et d’évaluation ».
Pas de risques nouveaux
Son premier rapport publié en avril dernier avait été sujet à polémique. Certaines associations jugeant ses conclusions comme hâtives, alors même que le réseau n’en était qu’aux prémices de son déploiement. Pour en arriver à ces conclusions initiales, l’Anses se basait sur le témoignage de 200 volontaires ainsi que sur les relevés des données d’expositions « au voisinage des antennes relais 5G ». L’agence a cette fois-ci décidé de renforcer son étude initiale avec les résultats de consultations publiques de plusieurs semaines.
Les ONG Agir pour l'environnement et Priartem (association contre les risques liés aux technologies électro-magnétiques), avaient contesté en justice le déploiement de la 5G. Sans succès. Si ces mêmes associations avaient vivement critiqué le rapport initial de l’Anses, l'agence avait émis le souhait qu’à l’avenir des expertises soient réalisées avant le déploiement d’une technologie.