Nouveau drame du télétravail : le commandement stratégique de l'armée américaine, ou Stratcom, qui a la main sur l'arsenal nucléaire des États-Unis, a semé une certaine pagaille en publiant sur Twitter un message incompréhensible. Le coupable : le jeune enfant du responsable du commandement militaire, après que ce dernier ait laissé son ordinateur sans surveillance.
Sous sa présidence, Donald Trump aura échoué à provoquer une guerre nucléaire à coups de tweets, mais certains s'attachent à perpétuer cet héritage. Mais ici, il ne s'agit pas des covfefe rageurs d'un septuagénaire, mais du « ;l;;gmlxzssaw, » d'un enfant en bas âge. Tel était en effet le contenu du message publié sur le Twitter du commandement stratégique de l'armée américaine.
Le tweet cryptique a provoqué une certaine pagaille sur le réseau social le 28 mars. Message chiffré, Stratcom piraté, voire code de lancement ? Les supputations allaient bon train. Il faut dire que le Stratcom est sans doute l'organisme le plus critique du Pentagone : c'est lui qui a la main sur l'arsenal nucléaire américain. Son compte Twitter est suivi par quelque 190 000 personnes et le message en question a reçu plusieurs milliers de retweets en quelques minutes.
Un moment d'inattention
Une demi-heure après la publication de ce « ;l;;gmlxzssaw, », le Stratcom tweetait à nouveau, s'excusant de la méprise et demandant d'ignorer le message précédent. Un journaliste du DailyDot, Mikael Thalen, a mené l'enquête, interrogeant le Commandement Stratégique quant à ce message depuis supprimé. Point d'acte malveillant ici, a répondu Stratcom, insistant bien sûr sur le fait qu'il ne s'agissait aucunement d'un piratage de son compte Twitter.
Selon l'armée américaine, « le responsable du compte Twitter du commandement, alors en télétravail, a momentanément laisser le compte Twitter du Commandement Stratégique ouvert et sans surveillance ». Une grossière erreur dès lors que l'on a un enfant (ou un chat). « Son enfant en très bas âge a tiré profit de la situation et a commencé à jouer avec les touches du clavier et malheureusement, et inconsciemment, a posté le tweet ». Une anecdote sans grande conséquence, mais qui ont fait rire jaune les opposants à l'arme nucléaire, qui n'ont pas manqué de rappeler les rapports et documentaires quant à la gestion calamiteuse de son arsenal nucléaire par les États-Unis.