Bien qu’il soit partie intégrante de l’ACYMA, le ministère des Armées renforce un peu plus son action au sein du GIP. Selon ce nouvel accord, les militaires mettront leurs produits de sensibilisation aux risques cyber au service de cybermalveillance.gouv.
En fin de semaine dernière, Florence Parly visitait les locaux du Groupement d’intérêt public ACYMA, l’organisme pilotant la plateforme cybermalveillance.gouv. Le ministère des Armées fait partie du GIP, au même titre que l’ANSSI, Bercy ou encore des acteurs du secteur public. Ce qui n’empêche pas les militaires de vouloir approfondir leur contribution à l’ACYMA. « Au cours des 12 derniers mois, les attaques cyber ont été multipliées par quatre » a déclaré la ministre des Armées. « Elles ne visent plus uniquement les grandes entreprises et les géants de la tech, mais elles s’immiscent désormais dans notre quotidien« .
D’où la volonté des Armées de mettre à la disposition de l’ACYMA certaines de leurs ressources. C’est le sens du protocole d’accord signé jeudi dernier par Florence Parly. Avec un budget d’un milliard d’euros, la cyberdéfense est en effet autrement [...]