La maison mère de Google affiche un chiffre d’affaires et un résultat exceptionnels pour son 4ème trimestre et pour l’année entière avec un profit net de 76 milliards de dollars pour 257 milliards de CA. L’entreprise prépare une multiplication du nombre d’actions avec un split de 20 pour 1. Toutefois, la menace d’un démantèlement plane à mesure que de des élus américains du congrès planchent sur des lois mettant fin aux monopoles des GAFAM.
Un chiffre d’affaires trimestriel de 75 milliards de dollars (+ 32%), annuel de 257 milliards +41° et un profit annuel de 76 milliards (pratiquement doublé par rapport à 2020) : C’est peu de dire que le géant de la publicité en ligne se porte on ne peut mieux. Toutes les activités du groupe ont vu leurs résultats progresser mais c’est bien évidemment la publicité qui porte l’ensemble avec plus de 60 milliards sur le trimestre. Le chiffre d’affaires de Google Cloud progresse également avec 5,5 milliards de dollars de CA mais l’activité reste encore déficitaire avec une perte opérationnelle de 890 millions (contre 1,24 milliard sur le 4ème trimestre 2020).
La répartition géographique du chiffre d’affaires trimestre laisse apparaître 34,8 milliards pour les USA, 23,1 milliards pour l’Europe/Moyen-Orient/Afrique, 12,7 milliards pour l'Asie Pacifique et 4,4 milliards pour le reste de l’Amérique (Hors USA). Fin 2021, Alphabet employait un peu plus de 150 000 personnes dans le monde
C’est dans ce contexte que le Conseil d’administration a autorisé un « split » de 20 actions pour 1, avec l’objectif de rendre l’action Alphabet plus accessible. LE cours actuel est de l’ordre de 3000 dollars par action. L’objectif du split est de ramener le cours à 150 dollars par action.
Toutefois, tout n’est pas rose. De plus en plus d’élus américains ainsi que des parlements ou tribunaux locaux américains réfléchissent à de nouvelles mesures visant à limiter la puissance d’Alphabet (Google) et Meta (Facebook) qui pèsent respectivement 30% et 24% du marché mondial de la publicité en ligne. Plusieurs états américains accusent les deux sociétés d’avoir passé un accord illégal en 2018 visant à asseoir leur domination. D’autres accusent Google de collecter illégalement des données de géolocalisation même en cas de non consentement. Bref, les mois à venir pourraient devenir compliqués sur le plan juridique.