Si la poursuite de ses activités aux États-unis est soumise à la vente de ses activités américaines à un acteur local, TikTok pourrait éviter cet écueil. ByteDance, sa maison-mère, est en pourparlers avec les autorités américaines, et ce alors que l’échéance fixée par Donald Trump approche.
ByteDance serait en discussion avec le gouvernement américain. Les deux parties échangent en effet depuis que Donald Trump a décidé, par décret, de bannir TikTok du sol américain, à moins que la populaire application d’origine chinoise ne se vende à une entreprise américaine. L’affaire fait depuis grand bruit. Toutefois, le Wall Street Journal croit savoir que les discussions ont pris un nouveau tour.
Il s’agirait en effet pour ByteDance d’éviter la vente totale de TikTok aux États-unis. Ainsi, l’entreprise chinoise vendrait une partie de ses actifs en Amérique du Nord, comme prévu, mais pourrait en conserver une partie. Toutefois, cette solution n’est pas encore acquise et les sources du WSJ ne savent pas si l’administration Trump est susceptible de pencher en ce sens.
Une vente très politique
Les négociations s’éternisent donc, alors même que la date butoir approche. Donald Trump, dans son décret, avait laissé 90 jours à TikTok pour se vendre, soit jusqu’au 20 septembre à l’entreprise pour trouver un repreneur, et jusqu’au 12 novembre pour conclure la vente, sans quoi TikTok sera banni des États-Unis.
On sait que Microsoft, Oracle et Twitter ont candidaté à la reprise des activités de ByteDance, au moins en Amérique du Nord. Un accord aurait été sur le point d’être conclu, d’où la démission du CEO de TikTok.
Néanmoins, entre Donald Trump qui souffle le chaud et le froid, et Pékin qui a décidé d’y mettre son grain de sel, obligeant TikTok à obtenir son feu vert s’il souhaite vendre ses algorithmes, la situation déjà difficile pour l'entreprise chinoise s'est complexifiée davantage. Pendant ce temps, l’horloge tourne.