Selon une étude réalisée pour le compte de Mendix, filiale de Siemens AG, le low code va surpasser le développement traditionnel d’ici 2025.
L’étude montre que le low-code devrait supplanter la programmation traditionnelle au sein de la plupart des organisations d'ici 2024. Ainsi, selon les estimations du cabinet Gartner, en 2025, 70% des applications développées par des entreprises reposeront sur des technologies low ou no-code, contre moins de 25% en 2020. Le rapport révèle également que ces plateformes sont passées du statut de solution de crise pendant la pandémie à celui de technologie essentielle pour 69% des organisations. Presque toutes (94%) les entreprises interrogées les ont adoptées —contre 77% en 2021.
Les plateformes servent principalement à la gestion des systèmes d'information (50%), à l'ingénierie de production (43%), à la conception des produits et au contrôle qualité. Le low-code est également utilisé pour renforcer la collaboration entre différentes équipes, disciplines et régions, et pour se connecter à et accéder à des fournisseurs de services de transport et à des prestataires (64%). L'un des principaux objectifs consiste également à s'appuyer sur le low-code pour combler le fossé entre systèmes d'information traditionnels (IT) et industriels (OT).
Dans le secteur de la fabrication industrielle, les principaux avantages perçus sont la visibilité accrue sur les processus (39%) et sur les données en temps réel (38%). À l'inverse, les deux principaux défis pour le secteur sont la modernisation des systèmes existants et la supervision de la production (32%).