IA

L’ESA s’allie à des universités pour aller sur la lune

L’Agence spatiale européenne (ESA) prépare ses prochaines missions non habitées,  avec une nouvelle approche technologique qui se profile comme un atout majeur pour renforcer la sécurité des atterrissages sur la surface lunaire.

Parsemée de cratères, de rochers et d'irrégularités, la surface de la lune rend chaque mission d’alunissage risquée. l'ESA a sollicité l'expertise de l'alliance EUT+, composée de neuf universités européennes. Après un processus de sélection rigoureux, mené en deux étapes, le projet dirigé par les professeurs Hichem Snoussi  de l’Université de Troyes (UTT) et Andreas Weinmann de l’Université de Darmstadt (h_da) a été retenu en raison de son approche novatrice et de sa capacité à répondre aux défis de sécurité. Ce projet a pour objectif de développer une intelligence artificielle capable de détecter en temps réel les dangers sur la surface lunaire en analysant les images capturées par les sondes spatiales.

Une nouvelle technologie

L’approche adoptée par les chercheurs de l'alliance EUT+ repose sur des techniques avancées d'apprentissage automatique, notamment le « zero-shot learning ». Contrairement aux méthodes traditionnelles qui nécessitent des millions de données annotées manuellement, cette technique permet à l’IA d’identifier des dangers à partir d'images existantes, sans nécessité de classification préalable par des humains. Grâce à cette technologie innovante, l'ESA espère réduire les risques d'échec lors des atterrissages lunaires et permettre à terme des missions habitées plus sûres et plus efficaces.