Une semaine après que le co-CEO de Salesforce ait annoncé son départ surprise, c’est au tour de Stewart Butterfield et de Mark Nelson de prendre la poudre d’escampette.
C’est la fuite des cerveaux chez Salesforce. Le géant du CRM a perdu la semaine dernière son co-CEO, Bret Taylor. Celui-ci a annoncé son départ-surprise, effectif le 31 janvier prochain. Pourtant il avait été promu il y a moins d’un an. Marc Benioff se retrouvera donc, début 2023, de nouveau seul à la tête du géant. Et il sera d’autant plus seul que Bret Taylor n’est pas le seul dirigeant à quitter le navire.
Mark Nelson, CEO de Tableau, racheté en 2019 par Salesforce, a lui aussi annoncé son départ. Il n’en explique pas les raisons, sinon qu’il s’en va se concentrer sur des « projets personnels ». Cet ancien d’Oracle était entré chez Tableau en 2018 et en avait pris la direction l’an dernier, après le départ du CEO de l’éditeur de solutions de BI pour AWS. Aucune information n’a filtré quant à sa succession.
Côté Slack aussi, c’est l’hémorragie : le fondateur et CEO de la plateforme, Stewart Butterfield, s’en va, là encore pour se concentrer sur des « projets personnels ». Il sera remplacé, à son départ en janvier, par Lidiane Jones, executive VP chez Salesforce. Mais il n’est pas le seul à partir. Dans un e-mail interne repris par le Wall Street Journal, Stewart Butterfield explique aux employés que le responsable produit et le VP marketing et communication de Slack étaient également sur le départ. Il s’empresse de préciser qu’il s’agit d’une coïncidence…
Mais les marchés n’y ont pas cru : l’action Salesforce a un peu plus dévissée. Depuis le début de l’année, le titre du géant du CRM a perdu 47,3%.