Facebook compte bien monétiser les 1,2 milliard d’utilisateurs actifs de sa messagerie instantanée. D’ici la fin de l’année, Messenger dépassera son seul rôle d’interface entreprise/client pour aller chasser vers les premières amours du réseau social : la publicité.
Avec 1,2 milliard d’utilisateurs mensuels actifs, Messenger est une poule aux œufs d’or que Facebook compte bien exploiter. La plupart des services de messagerie instantanée monétisent leurs audiences en proposant aux entreprises un espace de mise en contact, une interface vendeur/client. C’est également le cas de Messenger, notamment grâce aux bots.
Mais la maison mère veut aller plus loin et faire la jonction avec son éternel modèle économique : la publicité. Jusqu’à présent, les messages publicitaires dans Messenger se limitait à la fenêtre de conversation d’un utilisateur et d’une entreprise avec laquelle il avait déjà eu un échange.
Déploiement d’ici fin 2017
A Venture Beat, le responsable du service, Dan Chudnovsky expliquait récemment qu’un nouveau système était testé en bêta en Thaïlande et en Australie. Cette fois-ci, les publicités s’affichent directement sur la page d’accueil de Messenger et sont évidemment ciblées. La disponibilité générale est prévue d’ici la fin de l’année : il y a donc de fortes chances pour que l’on voit de la réclame dans Messenger avant Noël.
Toutefois, Dan Chudnovsky se veut prudent et n’exclut pas un report de ce lancement. « Nous allons être concentrés sur les données et les retours des utilisateurs » souligne-t-il. Quant aux messages publicitaires affichés, il se dit « agnostique » : peu importe qu’ils redirigent vers des pages web ou des applications tierces. Le patron de Messenger précise tout de même qu’il serait préférable que la publicité ouvre une conversation dans la messagerie. Rétention d’utilisateurs, quand tu nous tiens…