A partir du 2 octobre prochain, l’un des services Amazon Web Services sera facturé aux clients à la seconde et non plus à la minute comme actuellement et pour l’ensemble des concurrents. Une nouvelle guerre commerciale va donc se déclencher et c’est AWS qui ouvre les hostilités.
Quatre années après avoir facturé ses clients à la minute, AWS franchit un pas de plus avec la facturation à la seconde. Lancés en 2006, les services AWS étaient tout d’abord facturés à l’heure. En 2013, Google annonce une facturation à la minute avec un minimum de 10 minutes. Microsoft Azure puis AWS suivent ce mouvement. Aujourd’hui Amazon relance la bagarre avec les machines virtuelles Linux qui seront désormais facturées à la seconde d’utilisation. L’idée est bien entendu d’encourager les clients à passer sur cette infrastructure pour certains travaux informatiques. Ce nouveau dispositif intervient à un moment où il se murmure que Microsoft Azure serait en train de passer devant AWS en termes de parts de marchés, ou du moins en termes de progression de parts de marchés.
Un impact fort sur les résultats
Avec 4,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires (en progression de 42%), AWS est peu impactant sur le chiffre d’affaires global de l’entreprise (30,4 milliards). Mais c’est loin d’être le cas pour le profit car l’activité a généré près d’1 milliard de marge soit plus que le résultat opérationnel du trimestre (628 millions). Bref, AWS est la machine à bénéfices du groupe.
La nouvelle tarification concerne les instances EC2 (Compute & stockage) ainsi que Amazon EMR et AWS Batch sur plateformes Linux dans l’ensemble des régions du monde où l’entreprise est présente. Il subsiste toutefois une durée minimum d’une minute par instance. Le communiqué de l’entreprise peut être consulté à cette adresse.