Le réseau social, par le biais de ses applications Messenger et Facebook Lite, collecte les données d’appels et de messages de certains utilisateurs sous Android. Mais ceux-ci doivent avoir au préalable activé une option autorisant cette collecte.
Dans le scandale Cambridge Analytica, Facebook plaide (un peu) coupable. Mais le réseau social ne veut pas non plus être accusé de tous les maux. Depuis quelques jours, des utilisateurs signalent avoir découvert que Facebook collecte les métadonnées de leurs appels et SMS, après avoir téléchargé l’archive de leurs données collectées et stockées par le réseau social. Une information avérée et confirmée par l’entreprise de Mark Zuckerberg.
Sont concernés l’horodatage des communications, leur nature (envoyé, reçu) ou encore le contact. Cette collecte ne touche par ailleurs que les utilisateurs de terminaux sous Android. Choc et stupeur chez ces derniers, mais Facebook nuance : ces informations ont été collectées avec le consentement des utilisateurs. Dans un communiqué, le géant souligne qu’il s’agit d’une fonctionnalité mise en place à partir de 2015 dans Messenger puis dans Facebook Lite, sa version allégée pour Android.
Lisez avant d’activer
Cette fonctionnalité sert à la synchronisation des contacts, à savoir la mise à jour automatique des informations des contacts Messenger et Facebook en fonction des données du téléphone. Or cette option est en « opt-in », désactivée par défaut. « Les utilisateurs doivent expressément accepter cette option » précise Facebook dans son communiqué. « Cette fonctionnalité ne collecte pas le contenu de vos appels ou messages texte. Vos informations sont stockées en toute sécurité et nous ne vendons pas ces informations à des tiers ».
Le réseau social argue en outre que l’option peut-être désactivée à tout moment et que les données précédemment collectées sont alors effacées. En soi, rien d’inquiétant donc, sinon le volume de données que peut collecter Facebook pour peu qu’on lui en donne la permission.