Les deux entreprises mettent un terme à quatre ans de conflit judiciaire par un accord financier. Condamné dans un premier temps à 500 millions de dollars d’amende, Oculus, propriété de Facebook, avait par la suite obtenu une réduction de la sanction. Les deux entreprises avaient fait appel, mais ont finalement réglé leur dispute à l’amiable.
En 2014, peu après le rachat d’Oculus par Facebook, Zenimax attaquait la jeune entreprise en justice. L’éditeur accusait John Carmack, un de ses anciens employés, débauché par Oculus, d’avoir d’une part rompu sa clause de confidentialité et d’autre part d’avoir quitté Zenimax avec quantité de documents confidentiels qui ont servi à l’élaboration des produits de réalité virtuelle d’Oculus.
Au tribunal de Dallas, le jury avait donné raison à l’éditeur, condamnant Facebook à 500 millions de dollars de dommages et intérêts pour la violation de la clause de confidentialité et infraction à la propriété intellectuelle de Zenimax, sans toutefois reconnaître le vol de secrets commerciaux. L’affaire coûtera par ailleurs à Palmer Luckey son poste de CEO d’Oculus.
Accord financier
Mais en juin dernier, le juge revient sur la décision du jury, réduisant la condamnation d’Oculus de moitié et refusant à Zenimax des royalties à hauteur de 20% des ventes des casques de VR de Facebook ou l’interdiction de leur commercialisation. Le tribunal estimait que l’éditeur n’était pas un concurrent d’Oculus dans ce secteur et qu’il n’y avait pas de ce fait de préjudice commercial.
Les deux sociétés avaient fait appel mais semblent toutefois avoir trouvé un terrain d’entente. CNBC rapporte que Facebook et Zenimax ont réglé le conflit à l’amiable et mis fin aux poursuites par le biais d’un accord financier dont le montant n’a pas été dévoilé. « Nous sommes heureux qu'un règlement ait été trouvé et sommes pleinement satisfaits du résultat » explique Robert Altman, le PDG de Zenimax.