Stéphane Richard annonce que l’assistant vocal et l’enceinte intelligente d’Orange sont actuellement en phase de test, qui devrait mener à leur commercialisation à partir de fin février.
« Djingo est en test auprès de 5000 personnes aujourd’hui et une fois que cette période de test sera complètement finie, il sera commercialisé, en principe à partir de fin février 2019 » nous apprend lors de l’émission matinale de Radio Classique son invité Stéphane Richard. La date de lancement de l’enceinte intelligente et de l’assistant vocal d’Orange, présenté lors de son évènement Hello, se précise.
Le patron d’Orange en profite pour vanter les mérites de cet assistant vocal développé en partenariat avec Deutsche Telekom. « On peut l’utiliser de plein de façons différentes, comme un téléphone, un kit main libre, on peut piloter sa télévision avec, sa domotique, mettre de la musique, faire des requêtes sur Internet » signale-t-il. A propos des assistants vocaux, Stéphane Richard trouve « le fonctionnement est très agréable, très fluide, très intuitif ». Avant de conclure : « nous pensons comme beaucoup dans le monde digital que la commande à la voix est l’avenir ».
Stéphane Richard est serein quant à Djingo, il l’est également sur le déploiement de sa future infrastructure 5G, dont il pense que les fréquences seront valorisées « en centaines de millions d’euros plutôt qu’en milliards d’euros » comme ce fut le cas en Italie. Et tant pour Huawei. Interrogé au sujet de ses récentes déclarations, le PDG a tenu à éclaircir quelques points.
Présomption de culpabilité
Il rappelle qu’Orange « travaille avec Huawei en dehors de la France : en Afrique, dans certains pays européens ». « On a une coopération avec Huawei depuis des années qui se passe globalement bien » ajoute-t-il. Il rappelle d’ailleurs que Huawei est le premier équipementier mondial. Mais l’opérateur ne travaille pas avec lui en France, « d’abord car il y a des alternatives européennes, Nokia et Ericsson ».
Mais aussi au nom du principe de précaution. « Pour moi, ce qui doit s’appliquer, c’est le principe de précaution : tant qu’on n’a pas une certitude absolue que nos prescriptions en matière de sécurité de nos infrastructures ne sont pas respectées par l’ensemble des fournisseurs, y compris Huawei, il vaut mieux appliquer le principe de précaution ». Les clients d’Orange en Pologne, en Côte d’Ivoire ou encore au Maroc apprécieront donc le moindre souci apporté à leur sécurité.