Okta rachète Azuqua

Le spécialiste de la gestion des identités, annonce le rachat de Azuqua, une startup américaine spécialisée en automatisation de workflow, pour 52,5 millions de dollars, afin de simplifier la connexion d’applications tierces à la plateforme d’Okta grâce aux connecteurs pré-conçus et à l’approche no-code d’Azuqua.

Parmi les facteurs qui font le succès d’une plateforme de gestion des identités en entreprises, la facilité avec laquelle les applications tierces s’y connectent est déterminante. Okta ne s’y est pas trompé en cherchant à s’intégrer à autant d’applications que possible. L’entreprise explique avoir investi « très tôt dans l’automatisation du provisioning et du deprovisioning des applications et des services avec le produit Okta Lifecycle Management ».

Allant plus loin dans cette stratégie, Okta a annoncé en marge de la publication de ses résultats financiers pour l’année 2019 l’acquisition d’Azuqua. Cette jeune pousse de Seattle oeuvre dans le milieu de l’automatisation des workflows, privilégiant une approche no-code et des connecteurs pré-conçus pour un bon nombre d’applications, de Slack à Amazon EC2 en passant par Dropbox, Magento ou encore ServiceNow.

Plus d’intégrations

Déboursant 52,5 millions de dollars, Okta indique vouloir, en intégrant la plateforme d’intégration d’Azuqua, « permettre aux clients d'automatiser davantage de processus métier et de se connecter à encore plus d'applications ».

« La capacité d’Azuqua de connecter des applications multipliera les avantages du réseau d’intégration Okta pour les clients d’Okta, leur permettant ainsi de déverrouiller des données, de créer des processus métier homogènes et d’éliminer les silos du cloud » souligne Frederic Kerrest, COO et cofondateur d'Okta. Nikhil Hasija, fondateur et Chief Product Officer d’Azuqua, rejoindra l’équipe d’ingénierie d’Okta afin d’assister à l’intégration de la plateforme à Okta Lifecycle Management.

Notons que Okta a annoncé en parallèle ses résultats pour le quatrième trimestre et l’année fiscale 2019. Sur l’année, le chiffre d’affaires de la société a bondi de 56%, se portant à 399 millions de dollars. Pour autant, l’entreprise n’est toujours pas rentable et, pire, creuse ses pertes, de 109 millions en 2018 à 125 millions aujourd’hui, et affiche toujours un cash flow négatif.