Depuis hier, de nombreux utilisateurs de Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp et Oculus sont confrontés à de nombreux dysfonctionnements. L’entreprise de Mark Zuckerberg a confirmé qu’un incident était en cours, sans plus de détails.
Ça s’affole sur DownDetector. Depuis hier, de très nombreux utilisateurs de Facebook, mais aussi des autres applications de son écosystème, font face à de nombreux problèmes. Sur le réseau social, impossible pour certains de publier une photo ou de supprimer un post. D’autres rapportent ne pas pouvoir acheter d’espaces publicitaires ou « booster » leurs publications.
Sur Instagram, le fil d’application ne charge plus, ou par intermittence, tandis qu’il est impossible d’accéder ou de publier des Stories. Nous n’avons pas été en mesure non plus de publier des photos par le biais du bouton +. De même, sur WhatsApp, il nous a été impossible jusqu’à ce matin d’envoyer des photos, quand d’autres n’avaient pas ce problème. Idem sur Messenger.
Enfin, du côté d’Oculus, des utilisateurs rapportent ne pas pouvoir acheter de jeux, lancer le multijoueur ou encore accéder à leurs contenus Oculus Home. Le Connect With Facebook d’applications tierces, telles que Tinder ou Spotify, là encore ne fonctionne plus pour certains utilisateurs. L’incident à une portée mondiale et aucun continent ne semble avoir été épargné.
Un problème d’API ?
Sur leurs comptes Twitter respectifs, les différents services ont reconnu l’existence de dysfonctionnement. « Nous sommes conscients que certaines personnes rencontrent actuellement des difficultés pour accéder à la famille d'applications Facebook » explique le géant. « Nous œuvrons à résoudre le problème le plus rapidement possible ».
L’entreprise ajoute qu’il ne s’agit pas d’une attaque DDoS. Le problème est technique et il faut chercher du côté des pages développeurs pour en savoir plus. « Nous rencontrons actuellement des problèmes pouvant entraîner des requêtes d'API plus longues ou des échecs inattendus. Nous étudions le problème et travaillons à une résolution » expliquait hier l’équipe de Facebook. L’incident serait donc en lien avec les appels aux API : le sujet est toujours « en cours d’étude ».