Les services des collectivités ont été largement impactés et, pour certains, rendus inopérants, un retour à la normale n’est pas prévu avant fin janvier. La mairie et la communauté de communes de Fouesnant ont refusé de payer la rançon exigée par les hackers et ont déposé plainte.
Une météo cyber plutôt morose pour la Bretagne. La mairie de Fouesnant (Finistère) et la communauté de communes ont terminé l’année d’une bien mauvaise façon après avoir essuyé une cyberattaque par rançongiciel de « grande envergure » ayant rendu inopérant l’ensemble de ses services, exception faite du service passeport et carte nationale d’identité, administré par l’État.
« L'accueil téléphonique et physique de la mairie est bien sûr assuré aux horaires habituels. La ville de Fouesnant remercie les administrés de bien vouloir, si possible, différer les demandes non urgentes », a déclaré la ville dans un communiqué. Même son de cloche pour la communauté de communes qui demande à ses administrés de différer leurs demandes « dans la mesure du possible ».
Pas de retour à la normale avant fin janvier
L’identité du groupe derrière cette attaque n’a pas été révélée. Selon SAXX, les cybercriminels auraient chiffré les données des serveurs informatiques et réclamé une rançon en bitcoins. La collectivité a refusé de passer à la caisse et a déposé plainte.
La communauté de communes du Pays Fouesnantais (37 000 habitants) espère un retour à la normale d’ici la fin du mois de janvier. Plus pessimiste, selon SAXX, évoque plutôt deux à trois mois avant que le système informatique soit de nouveau parfaitement opérationnel.
Les cyberattaques contre les collectivités ne sont pas rares, tant celles-ci trainent la sale réputation, souvent confirmée, d’être insuffisamment protégées.