Le site et l'intranet du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes est inaccessible depuis mercredi 21 juin en fin de journée. L’identité et les motivations des hackeurs sont pour l’heure inconnues.
Et c’est au tour du CHU Ponchaillou de Rennes de faire les frais d’une cyberattaque. L’annonce a été faite par l’établissement lui-même sur Twitter : « Le CHU de Rennes a été victime d'une cyberattaque. Pas d'impact sur la prise en charge de nos patients. Mobilisation totale des équipes du @CHURennes, en lien avec l'ArsBretagne ».
L’attaque elle, aurait débuté vers 18h selon des informations du média régional, Le Télégramme. Un message a été envoyé à 21h21 mercredi, aux personnels du CHU. On peut y lire : « Cyberattaque en cours. Connexion internet interrompue, pas d’accès distant ni de télétravail, pas de messages envoyés ni reçus de l’extérieur. Téléphones maintenus. Pas de rappel de professionnels pour le moment ». On ne sait rien de l'identité des pirates et de la nature de leur opération. Mais depuis, le site internet du CHU de Rennes est resté inaccessible. D’après des informations de France Bleu, une cellule de crise a été mise en place.
Des attaques récurrentes
Les hackeurs s'en prennent souvent les hôpitaux, sans doute motivés par la mauvaise réputation que trainent les systèmes informatiques des établissements publics. En mars dernier, en Bretagne déjà, c’est le centre hospitalier de Brest (Finistère) qui avait été victime d’une cyberattaque. Avant cela, en septembre 2022, le centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes était lui aussi touché. Un acte malveillant qui avait coûté 7 millions d’euros à l’établissement. Et les exemples ne manquent pas. Face aux attaques récurrentes, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé l’année dernière que 20 millions d’euros supplémentaires seraient débloqués pour la cybersécurité des établissements de santé.