Sans reconnaître avoir été piraté, le constructeur Ferrari a confirmé lundi 3 octobre que des documents internes de l'entreprise ont été mis en ligne.
Le célèbre constructeur automobile Ferrari a été victime d’un important leak de données. La semaine dernière, l’entreprise italienne a confirmé qu’un dossier de 7Go contenant 11.073 fichiers a été dérobé puis partagé en ligne. Les documents volés renfermaient des contrats de réservation confidentiels, des fiches techniques et produits, des contenus marketing, des manuels de réparation ainsi que des coordonnées.
Circuler il n’y a rien à voir
Le constructeur n’a en revanche ni confirmé, ni infirmé une violation de ses systèmes. « Ferrari est conscient que certains médias ont signalé la possible perte d’informations par Ferrari et la présence de certains documents en ligne. Ferrari n’a aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’un rançongiciel et informe qu’il n’y a eu aucune perturbation de ses activités et de ses opérations. La société s’efforce d’identifier la source de l’événement et prendra toutes les mesures nécessaires », a assuré dans un communiqué, Dario Esposito, le directeur de la communication de Ferrari.
Le piratage, s’il est confirmé, serait le fait du groupe de pirates RansomEXX qui a revendiqué l’attaque. Ledit groupe est connu pour s’être introduit dans les systèmes de la cour de justice du Brésil, Gigabyte Technology, WT Micro Electronics, ou encore Bombardier (BRP).