Le géant de Redmond a vraisemblablement décidé de s’offrir RiskIQ, une société à l’origine d’une plateforme SaaS de Threat Intelligence, entre autres solutions. Rien n’est officiellement signé pour l’instant, mais Microsoft débourserait 500 millions de dollars pour racheter cette entreprise qui compte parmi ses clients Facebook, BMW et American Express.
Les produits Microsoft sont pleins de trous. D’Exchange au spooler d’impression Windows en passant par AD, difficile de ne pas trouver de vulnérabilités dans les produits de Redmond, vulnérabilités qui sont souvent exploitées à grands bruits. On comprendra alors que le géant cherche à renforcer sa sécurité, et au passage à élargir son portefeuille de services.
C’est pourquoi Microsoft pourrait bien mettre la main sur RiskIQ. Cette société américaine fournit une solution SaaS de cartographie des actifs de ses clients exposés sur Internet, ainsi que des solutions de Threat Intelligence, de réponse à incidents et de gestion des vulnérabilités. Et si RiskIQ est relativement méconnue du grand public, cette entreprise compte parmi ses clients l’USPS, BMW, Box, Facebook ou encore BNP Paribas.
Microsoft renforce la sécurité
Redmond débourserait 500 millions de dollars pour mettre la main sur RiskIQ, à en croire les sources anonymes citées par Bloomberg. L’accord pourrait être annoncé dans les prochains jours, bien que ni Microsoft, ni RiskIQ n’aient pour l’heure commenté l’information. Il s’agirait, si l’acquisition est confirmée, du deuxième rachat de Microsoft dans le secteur de la cybersécurité en l’espace de deux mois, après ReFirm Labs que le géant s’est offert le 1er juin pour un montant non divulgué.
A noter que début juillet Cisco a mis la main sur un des concurrents de RiskIQ, Kenna Security, sur le segment de la gestion de vulnérabilités. Tout comme RiskIQ, Kenna procède à un scoring du niveau de risques, pour offrir une meilleure visibilité aux équipes en charge de l'informatique et de la sécurité.