Les données personnelles de plus de 500 millions d’utilisateurs du réseau social ont été scrapées et mises en vente sur internet quelques jours après une mésaventure similaire et de même ampleur chez Facebook.
Les données personnelles de plus de 500 millions de comptes LinkedIn ont été la cible d’un scraping et vendues sur Internet, a révélé le site CyberNews mercredi, quelques jours après que Facebook ait subi une exploitation de fuite de données de même ampleur.
Dans le détail, les données personnelles comprendraient une liste des noms et prénoms, adresses mails, numéros de téléphone, domiciliation du lieu de travail etc. Les informations ont été mises en vente par un utilisateur anonyme sur un site et le prix a été fixé à une somme à quatre chiffres, potentiellement sous la forme d’un règlement en Bitcoin, avance CyberNews.
Pas de brèche
« La base de données comprend des informations publiques qui ont été scrapées sur LinkedIn et combinée à d’autres données collectées sur d’autres sites ou entreprises », a précisé un porte-parole de LinkedIn dans un communiqué, écartant la thèse d’une brèche au niveau de LinkedIn.
« Toute utilisation erronée de nos données, comme le scraping, sont une infraction à nos termes et conditions d’utilisation. Nous travaillons à stopper et rendre responsable quiconque tente de prendre et d’utiliser les données de nos membres sans notre accord », ajoute le communiqué.
Aucun lien entre les deux attaques n’a pour l’instant été établi. LinkedIn a plus de 740 millions de comptes selon des statistiques combinées par l’entreprise le 18 mars dernier, signifiant que plus de 2/3 des comptes ont été touchés.