Plusieurs employés du Department of Homeland Security (DHS) ont été la cible de l’attaque SolarWinds. Ni l’étendue ni le contenu de la compromission ne sont pour l’instant connus.
Après les révélations de plusieurs administrations et entreprises américaines ayant été ciblées par l’une des cyberattaques les plus importantes de l’histoire américaine, voici qu’une nouvelle administration – beaucoup plus sensible – vient s’ajouter à une liste dont il semble, pour l’heure, impossible à mesurer la longueur.
Le Department of Homeland Security (DHS), c'est-à-dire le département de la sécurité intérieure américain, a été la cible de la cyberattaque SolarWinds, a révélé l’Associated Press, le 29 mars, auprès d’une douzaine de sources anonymes.
Certains emails de Chad Wolf, ancien secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ainsi que plusieurs membres de son équipe ont notamment été compromis. « Un petit nombre de comptes d’employés » auraient été attaqués, selon Sarah Peck, porte-parole de la DHS, citée par AP, qui indique qu’aucune trace de compromission n’est à observer depuis. L’étendue et le contenu des informations compromises n’ont pas été renseignés.
« Du jamais vu »
Les autorités américaines continuent à soupçonner la cyberattaque comme étant liée à l’État russe même si ce dernier a toujours nié un quelconque rôle dans cette attaque. Selon Associated Press, l’administration Biden réfléchirait à « un arsenal d’options » en réponse à cette attaque, sans pour l’instant les préciser.
Dans une interview pour la chaîne américaine CBS, le directeur de Microsoft Brad Smith avait estimé que plus de 1000 ingénieurs étaient derrière l’attaque de SolarWinds, la qualifiant de la « plus sophistiquée et importante que le monde ait jamais vu ».