L’outil de vidéo-conférence se voyait reprocher non seulement de négliger la sécurité de ses utilisateurs, mais aussi de mentir sur le niveau de protection qu’il offrait. Pour autant, Zoom échappe à la sanction, s’engageant auprès de la FTC à changer ses pratiques et à renforcer sa sécurité.
Lors du premier confinement, alors qu’il connaissait un boom sans précédent, Zoom était dans le viseur des chercheurs en sécurité informatique. Pas une semaine ne se passait sans qu’une faille ne soit découverte et il faut encore y ajouter les mensonges de l’entreprise quant à la sécurité de son outil de vidéo-conférence. Si Zoom a depuis changé son fusil d’épaule et sa politique, déployant moult correctifs et renforçant son chiffrement, la Federal Trade Commission s'était auto-saisie et a mené l’enquête.
Elle en livre désormais les conclusions et force est de constater que Zoom s’y fait étriller. La FTC estime ainsi que depuis au moins 2016, Zoom a induit les utilisateurs en erreur en assurant qu’il fournissait un chiffrement robuste de bout en bout, ce qui [...]