Netapp a mené avec l’IFOP un sondage auprès de salariés français, britanniques et allemands. Si le cloud est aujourd’hui largement accepté dans les entreprises, qui font de la sécurité et de la garantie de confidentialité des données le premier critère d’importance dans le choix d’une solution de stockage de données dans le cloud.
Le cloud est aujourd’hui très accepté en entreprise. C’est une bien belle affirmation mais encore faut-il avoir des chiffres pour l’étayer. NetApp a commandé à l’IFOP un sondage mené en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, auprès, dans chaque pays, de 600 salariés. Il s’agissait pour l’éditeur de « montrer la réalité du marché du cloud aujourd’hui au-delà de la seule sphère des DSI ». Et les conclusions de l’étude sont intéressantes à bien des égards.
Force est de constater que les salariés ne sont pas hostiles aux projets cloud dans leurs entreprises, loin de là. Ils en reconnaissent la flexibilité, à 78% des sondés français, 74% des Allemands et 87% des Britanniques. Plus simple, donc adopté, le cloud apparaît pour un peu plus de la moitié des répondants comme un moyen aussi sûr pour stocker ses données que sur des serveurs on-premise. Toutefois, plus des deux tiers des salariés estiment que les usages des entreprises pourraient être plus innovants, un chiffre qui passe à 74% au Royaume-Uni.
Le RGPD est passé par là
La vision européenne est quant à elle assez mitigée, puisqu’ils ne sont que 40% des sondés en France, 43% en Allemagne et 41% en Grande-Bretagne à considérer que les pouvoirs publics doivent favoriser le développement d’entreprises privées européennes proposant des services de cloud de sorte à opposer une alternative aux géants américains et chinois. Ce qui demeure tout de même, selon Netapp, une forte proportion des salariés favorables aux solutions européennes.
D’ailleurs, dès qu’il est question de données personnelles, les avis se font plus nuancés. 58% des salariés français ne se disent pas inquiets par le stockage des données professionnelles dans le cloud contre 62% en Allemagne ou 52% au Royaume-Uni. Mais ils sont 82% en France et en Allemagne à préférer le stockage exclusif ou du moins majoritaire des données personnelles sur un support physique plutôt que dans le cloud.