L’Union européenne rendra sa décision finale le 14 février prochain pour approuver ou non l’accord de rachat d’iRobot par Amazon.
Un accord en passe de mordre la poussière. Amazon n’a pas proposé de concessions à la Commission européenne qui lui permettraient d’obtenir l’approbation pour son rachat du fabricant d’aspirateurs iRobot pour 1,4 milliard de dollars.
Aucune offre n’a été déposée mercredi 10 janvier, date butoir pour le géant de la vente en ligne pour répondre aux interrogations de l’exécutif européen. Ce dernier craignait en effet que cette acquisition puisse entraver la concurrence sur le marché des aspirateurs robots. La Commission européenne se prononcera sur le dossier le 14 février prochain pour approuver ou non la transaction.
La FTC étudie l’accord
Les choses étaient pourtant plutôt bien engagées pour Amazon. Selon une information de Reuters, diffusée en novembre dernier, citant plusieurs sources proches du dossier, l'Union européenne était proche de donner son autorisation sans conditions. Alors, fin de partie ? Pas si sûr. Le PDG d'iRobot, Colin Angle, a déclaré continuer de travailler avec la Commission européenne et d'autres régulateurs pour leur examen de l’opération.
Cet accord avait été annoncé initialement en août 2022. Il ajoutera les robots aspirateurs Roomba au portefeuille d’appareils connectés d’Amazon, qui comprend l’assistant vocal Alexa, des thermostats intelligents, des dispositifs de sécurité et des écrans intelligents.
Aux États-Unis, la FTC aussi s’intéresse à l’opération. L’autorité à la concurrence s’inquiète qu’Amazon n’acquière les plans intérieurs de millions de foyers possédant un aspirateur Roomba. L’appareil est en mesure de cartographier une habitation afin d’éviter les obstacles. Une vingtaine d’organisations s’était opposées au rachat, invoquant un risque pour la vie privée des consommateurs. Le Royaume-Uni a, en revanche, donné son accord en juin dernier.