Les raisons de la rupture du contrat du président de Zoom Greg Tomb n’ont pas été précisées. La plateforme de visiconférence qui traverse une passe difficile, avait déjà annoncé un plan de licenciement de 1300 personnes mi-février.
L’hémorragie se poursuit pour la plateforme de visioconférence Zoom. L’entreprise a résilié le contrat de son président Greg Tomb « sans motif » a-t-elle indiqué dans un dossier réglementaire que la BBC a pu consulter. Arrivée en juin 2022, Monsieur Tomb sera resté moins d’un an en poste. Un porte-parole de Zoom a déclaré que l’entreprise ne cherchait pas à le remplacer. Sans plus de commentaire.
La lune de miel est donc bien terminée entre le PDG de Zoom Eric Yuan, et Greg Tomb. Le premier avait pourtant encensé le second au moment de son arrivée. « Greg est un leader de l'industrie technologique très respecté et possède une expérience approfondie pour aider à faire évoluer les entreprises à des moments critiques. »
Une croissance en chute libre
Mais passé le boom qu’a connu l’application suite à la pandémie de Covid 19, qui a porté le nombre d’utilisateurs quotidien à plus de 300 millions en avril 2020, l’application n’est pas parvenue à maintenir son niveau de croissance une fois la pandémie passée.
Problème, entre temps, la société a triplé ses effectifs et s'est retrouvée contrainte de diminuer ses effectifs de 15% en février, soit 1300 personnes, afin de réduire ses coûts. Zoom reste néanmoins dans le vert. Sa croissance pour 2023 devrait s’établir entre 6,5 et 6,8% contre 54% en 2022.