Le Lillois veut doper son développement international, fort d’une toute récente levée de fonds. Spécialisée dans la gestion des parcs applicatifs en mode SaaS, la jeune pousse prévoit de recruter une quarantaine de personnes sur les douze prochains mois et améliorer sa solution.
Beamy est un spécialiste de « l’informatique décentralisée », ce que d’aucuns qualifient de « shadow IT ». Fournissant une plateforme de gestion du parc applicatif SaaS de l’entreprise, cette jeune pousse lilloise a su séduire des grands comptes, de LVMH à Orange en passant par BNP Paribas. Et elle attire également les investisseurs.
Dans un communiqué, Beamy nous apprend avoir bouclé sa première levée de fonds, une Série A d’un peu plus de 8 millions d’euros. Ont abondé à ce tour de table les fonds Aglaé Ventures, ISAI ainsi que des business angels. Forte de cet argent frais, la jeune entreprise compte désormais accélérer à l’international, sachant qu’elle est déjà présente de l’autre côté de la Manche.
Quarante recrutements à venir
« Nous sommes convaincus que la problématique SaaS est un enjeu majeur pour les grandes entreprises, qu’elles soient françaises ou internationales » explique Andréa Jacquemin, CEO et cofondateur de Beamy. « Avec cette levée, réalisée auprès de grands fonds dont Aglaé Ventures et Isai, tous deux reconnus pour offrir des expertises pointues dans le secteur de la tech à l’image des startups déjà soutenues, nous partons à la conquête de l’international ».
L’entreprise, qui assure avoir réaliser une « très belle fin d’année 2021 », prévoit d’employer ces fonds dans deux objectifs. D’une part recruter une quarantaine de salariés dans les douze prochains mois. Et de l’autre renforcer son produit, autour de la détection et des workflows de décentralisation.