Les collectivités locales semblent devenir des cibles privilégiées des cybercriminels. Le Conseil départemental d’Eure-et-Loir annonce avoir été victime d’une attaque qui a mis ses systèmes d’information “hors service”.
Depuis au moins lundi, le Conseil départemental d’Eure-et-Loir, installé à Chartres, ne répond plus. En cause, une attaque informatique “d’ampleur” que la collectivité aurait subi lors du dernier week-end. “Nos systèmes d’information (mails, réseaux, plateformes…) sont actuellement hors services” signale le Département dans un communiqué publié mardi.
Il ajoute que ses équipes techniques œuvrent actuellement “afin de garantir la continuité du service public et un retour à la normale dans les plus brefs délais”. Si le communiqué précise que “les agents du Département restent joignables par téléphone”, nous ne sommes pas parvenus à joindre la collectivité.
Les collectivités locales particulièrement touchées
Laquelle ne fournit aucun détail quant à la nature de l’attaque, au périmètre affecté ou encore à l’état de ses SI à l’heure actuelle. Il paraît, à nouveau, probable que le Conseil départemental soit victime d’un ransomware : il ne sera que le dernier d’une longue liste de collectivités victimes de cryptolockers ces derniers mois.
En octobre dernier, la communauté d’agglomération du Grand Cognac (Charente)
est victime d’un cryptolocker qui paralyse une partie de ses services et prive la collectivité de bon nombre de ses données. En février 2020, 'est au tour de la région Grand Est d’être frappée de plein fouet, suivie un mois plus tard, à la veille du premier tour des élections municipales,
de la Métropole Aix-Marseille. Pour autant, on ignore à l’heure actuelle s’il s’agit d’attaques ciblées, ou simplement opportunistes.