Dans son rapport "Managing Risks and Costs at the Edge", Adaptiva révèle que 48 % de tous les appareils sont vulnérables parce que le service informatique manque de visibilité ou que les postes utilisateurs ont un système d'exploitation obsolète.
Adaptiva, un des spécialistes de la gestion des endpoints, vient de publier une étude commandée au Ponemon Institute. Menée auprès de 629 professionnels de l'informatique et de la sécurité informatique aux États-Unis, ce rapport intitulé "Managing Risks and Costs at the Edge" se penche sur les points de blocage à la mise à jour des appareils des parcs d’entreprise.
Ainsi, 62% des répondants estiment que les nouvelles versions de systèmes d'exploitation et d'applications sont plus difficiles à maintenir sur l’ensemble des terminaux et 59% constatent la même difficulté pour ce qui concerne les mises à jour de sécurité. Il faut dire aussi que près de la moitié des endpoints (48%) ne sont pas détectés par les services informatiques ou que leurs OS sont obsolètes.
Manque de visibilité
Cela signifie qu'ils ne peuvent pas obtenir de mises à jour ou de correctifs logiciels pour la moitié de leurs terminaux, malgré une modique dépense de 4,2 millions de dollars chaque année pour la seule protection des endpoints. En conséquence, 63 % des personnes interrogées déclarent que le manque de visibilité de tous les endpoints constitue l'obstacle le plus important à la mise en place d'une solide posture de sécurité des endpoints
La faute, selon 57 % des professionnels de l'informatique sondés, à des salariés en travail à distance, ce qui a rendu difficile la diffusion des mises à jour et des correctifs de sécurité nécessaires aux postes de travail alors que les solutions de gestion des endpoints manquent de vitesse et d’évolutivité, selon 42% des répondants. Ainsi, ils ne sont que 39% à considérer que leur organisation est efficace ou très efficace en matière de prévention et de détection des attaques au niveau des terminaux.