L’éditeur, victime comme bon nombre de ses clients d’un ransomware, a obtenu la semaine dernière une clé de déchiffrement. Immédiatement on a soupçonné que Kaseya avait cédé aux exigences de REvil, ce que l’entreprise nie en bloc.
Le succès tient parfois à peu de choses. Être reconnu par le cabinet d’analyses Gartner et intégré à son Magic Quadrant en est une. Et c’est désormais le cas pour le Français Wallix.
L’initiative lancée par la police néerlandaise, Europol McAfee et Kaspersky en 2016 a bien grandi. Forte de 170 partenaires, elle a permis d’éviter à 900 millions de dollars de tomber dans les poches des cybercriminels depuis sa création.
L’éditeur, victime d’une attaque par ransomware qui s’est répandu chez ses clients, a commencé à aider ses clients à déchiffrer leurs fichiers. Kaseya a en effet obtenu une « méthode universelle de déchiffrement » pour le ransomware REvil auprès d’un « tiers de confiance ». Ce qui laisse planer le doute sur le possible paiement par l’entreprise de la rançon exigée par les opérateurs de REvil.
L’éditeur français annonce un chiffre d’affaires en progression de 28% sur un an, de plus en plus porté par ses activités à l’international qui ont rapporté 4 millions d’euros à Wallix ces six derniers mois.
