L’éditeur français annonce un chiffre d’affaires en progression de 28% sur un an, de plus en plus porté par ses activités à l’international qui ont rapporté 4 millions d’euros à Wallix ces six derniers mois.
L’éditeur de Bastion, entre autres solutions de cybersécurité, vient de dévoiler ses résultats financiers du premier semestre 2021. Wallix réalise une bonne performance, enregistrant une hausse de 28% de son chiffre d’affaires à 10,3 millions d’euros, contre 8 millions l’année dernière. On retiendra surtout que si le groupe continue de réaliser la majeure partie de ses revenus en France, à hauteur de 6,1 millions d’euros, c’est à l’international qu’il enregistre la plus forte croissance, avec un chiffre d’affaires qui bondit de 51% de 2,7 millions d’euros en 2020 à 4,1 millions cette année.
Pour Jean-Noël de Galzain, Président du Directoire de Wallix, « Wallix récolte aujourd'hui les fruits de ses investissements stratégiques grâce à la construction d'un réseau de partenaires à l'échelle mondiale et l'extension de son offre avec des approches verticales fortes dans l'industrie, le cloud ou la santé ». Il se dit confiant dans la capacité de l’entreprise à atteindre la rentabilité opérationnelle d’ici à la fin de l’année 2021.
Forte dynamique à l’international et sur le SaaS
L’éditeur explique profiter d’une dynamique positive en France notamment dans le secteur de la santé : Bastion a été reconnu solution « prioritaire » par l’ANSSI et Wallix estime à 20,7 millions d’euros le chiffre d'affaires potentiel de ces contrats d'équipement de grands comptes entre 2021 et 2023. Sur le plan international, Wallix a massivement investi dans son réseau de partenaires, y compris aux Etats-Unis. Et attire à l’étranger des grands comptes : « le Groupe signe un nombre croissant de contrats significatifs (facturation > 100 k€) à l'international, représentant une facturation de 1,5 M€ sur le semestre ».
Et si les ventes de licences progressent de 22%, à 4,2 millions d’euros, ce semestre aura été marqué par la très forte croissance du chiffre d'affaires généré par les contrats signés en mode souscription (licence en mode SaaS et services managés), qui ne représentent certes que 850 000 euros, mais qui a doublé par rapport à l’an dernier, « attestant du succès grandissant de ce type de contrat ».