Ce qui reste de Symantec, rebaptisé NortonLifeLock, est encore combatif. L’entreprise annonce le rachat de l’Allemand Avira pour 360 millions de dollars, espérant pénétrer de nouveaux marchés en surfant sur le modèle freemium de sa nouvelle acquisition.
En 2019, suite au rachat de la majeure partie des actifs de Symantec par l’ogre Broadcom, le reste de l’entreprise, concentré autour de ses activités d’antivirus grand public, devenait NortonLifeLock. L’entreprise annonce aujourd’hui avoir mis la main sur son concurrent allemand, Avira, pour un montant de 360 millions de dollars.
Fondé en 1996, cet éditeur d’antivirus est aujourd’hui présent sur 30 millions de terminaux. Son adoption est favorisé par son modèle freemium, à l’instar de nombreux autres antivirus boxant dans la même catégorie (Avast, ByteDefender, AVG), Avira dénombrant 1,5 million de clients payants. Ce qui n’est guère glorieux : au début de la décennie, l’éditeur recensait 100 millions d’utilisateurs.
NortonLifeLock s’attaque à l’Europe
Du fait des difficultés de la société allemande, son fondateur l’avait d’ailleurs revendue en avril dernier au fonds Investcorps. C’est à ce dernier que NortonLifeLock rachète Avira, une opération qui devrait être bouclée d’ici à la fin du premier trimestre 2021. «Je suis ravi d'accueillir Avira dans la famille Norton. Nous nous efforçons d'apporter la cybersécurité à tous, et l'acquisition d'Avira ajoute une activité en croissance à notre portefeuille, accélère notre croissance internationale et étend notre modèle de commercialisation avec une solution freemium de premier plan » explique Vincent Pilette, le CEO de NortonLifeLock.
Ce faisant, NortonLifeLock compte s’appuyer sur cette acquisition pour accélérer sa croissance en Europe et sur les principaux marchés émergents et profiter du modèle freemium d’Avira pour toucher un plus grand nombre de clients. L’apport de la clientèle payante de l’éditeur allemand devrait d’ailleurs ajouter trois points à la croissance de Norton, anticipe l’entreprise.