Le spécialiste de la gestion de contenus dans le cloud serait en discussion avec des repreneurs potentiels. L'entreprise d'Aaron Levie n'est pourtant pas en difficulté, son dernier trimestre a d'ailleurs battu à plate couture les prévisions des analystes. Mais elle est sous pression de certains actionnaires qui lui reprochent de ne pas avoir tiré son épingle du jeu lors de la crise sanitaire.
Box est loin dâĂȘtre une entreprise en difficultĂ© financiĂšre. Pourtant, elle chercherait Ă se vendre. Câest ce que nous rapporte Reuters, qui fait Ă©tat de discussions entre la direction de Box et des repreneurs potentiels. En cause, les pressions exercĂ©es par un fonds actionnaire, Starboard Value.Â
Cet investisseur activiste reproche Ă Box de ne pas gĂ©nĂ©rer assez de valeur pour ses actionnaires, notamment en ayant Ă©chouĂ© Ă capitaliser sur la crise sanitaire et le dĂ©veloppement Ă marche forcĂ©e du tĂ©lĂ©travail. Car le spĂ©cialiste du stockage de fichiers et de la gestion documentaire en ligne nâa pas vu son cours en bourse sâenvoler ces dernier mois, contrairement Ă certains de ses concurrents.
Box, combien de milliards ?
Pour autant, Box ne dĂ©mĂ©rite pas. Ses derniers rĂ©sultats trimestriels, annoncĂ©s plus tĂŽt ce mois, ont battu les prĂ©visions des analystes : lâentreprise a enregistrĂ© un chiffre dâaffaires de prĂšs de 200 millions de dollars au quatriĂšme trimestre, en hausse de 8% dâune annĂ©e sur lâautre, et un chiffre dâaffaires annuel de 770 millions, soit 11% de mieux que lâexercice prĂ©cĂ©dent.Â
Mais rien nây fait et Starboard se prĂ©parait le mois dernier, toujours selon Reuters, Ă mettre en cause la direction de Box. Lâentreprise dâAaron Levie nâa pas commentĂ© lâinformation mais, dans un document fourni Ă la SEC, elle annonce dĂ©caler la date limite de nomination des membres de son board de mi-avril au 11 mai.