Aujourd’hui a été signé le contrat du comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », articulé autour de l’Afnum, de Sycabel, d’InfraNum et de la Fédération Française des Télécoms, dont le vice-président, Didier Casas, a été désigné président de ce CSF.
C’est dans les locaux du pôle de compétitivité Systematic Paris-Région que Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances, et Didier Casas, vice-président de la Fédération Française des Télécoms, ont signé aujourd’hui le contrat du comité stratégique de filière « Infrastructures numériques » que nous évoquions la semaine dernière. Didier Casas en est le président.
Font donc partie de ce CSF la FFT, qui rassemble les opérateurs, l’Afnum, représentant les fabricants de composants et d’équipements réseaux, les fournisseurs de fibre réunis au sein du syndicat Sycabel et enfin InfraNum. « Le marché télécom est très concurrentiel. Nous avons donc laissé dans ce CSF la place aux fédérations professionnelles, qui ont la capacité à jouer le rôle de tiers de confiance et à assurer la nécessaire neutralité dans les travaux à venir » explique Didier Casas.
Tous ensemble
En effet, l’une des préoccupations que nous exprimions dans un précédent article est la difficulté de faire travailler ensemble des entreprises dont les inimitiés sont affichées au grand jour. « Si le CSF est un exercice difficile, il est surtout une opportunité formidable qu'il faut saisir collectivement » souligne pour sa part Agnès Pannier-Runacher.
Ces quatre fédérations, et les quelques milliers d’entreprises qu’elles rassemblent, travailleront sur quatre « projets structurants » que sont la 5G, les « Smart territoires », l’emploi et les compétences et l’exportation. « La mutualisation de certaines innovations, comme savent le faire nos concurrents mondiaux, la collaboration avec d'autres filières, le travail avec les collectivités locales, la propriété et l'accès aux données, l'accompagnement des ressources humaines dans cette transition sociétale seront des aspects essentiels à traiter » termine la secrétaire d’État.
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