La plateforme de bug bounty annonce avoir levé 4 millions d’euros auprès d’Open CNP et de Normandie Participations afin de poursuivre le développement de la jeune entreprise et s’étendre à l’international.
YesWeHack est né en 2013, à une époque où les programmes de bug bounties se popularisaient aux Etats-Unis. Le propos de la plateforme est relativement simple : mettre en relation chercheurs en cyber-sécurité (ou « hackers éthiques » selon le terme à la mode) et entreprises désireuses de chasser les failles de leurs systèmes informatiques et applications.
L’entreprise fondée par Guillaume Vassault-Houlière et Manuel Dorne annonce la levée de 4 millions d’euros auprès d’Open CNP, programme de corporate venture de CNP Assurances, et de Normandie Participations. « Avec cette levée de fond, YesWeHack entend jouer un rôle décisif dans la révolution que constitue le développement en Europe d’une approche agile de la sécurité, accélérateur de la transformation digitale » écrit l’entreprise, qui prévoit d’employer ces fonds pour se développer à l’international.
Bug bounty des Armées
A l’occasion de cette levée, Laurent Seror, président d’Outscale et Eric Leandri, PDG de Qwant, le premier étant un client de YesWeHack et le second un partenaire de longue date, entrent au conseil stratégique de la jeune entreprise, ainsi que Charles Beigbeder et Jonathan Denais d’Open CNP.
Cette levée de fonds survient à quelques semaines d’un important programme de chasses aux failles. Fin janvier, le ministère des Armées annonçait avoir noué un partenariat avec YesWeHack afin de mettre sur pied un programme de bug bounty dédié aux armées. « Des hackers éthiques, recrutés au sein de la réserve opérationnelle cyber, pourront se lancer à la recherche des failles dans nos systèmes et s’ils en découvrent en être comme il se doit, récompensés » expliquait alors Florence Parly.