L’école de la réinsertion « Plombiers du Numérique » partenaire de l’Ecole de la Deuxième chance

Faire du numérique un vecteur de réinsertion : tel est l’objectif de l’école « Plombiers du Numérique » de la fondation Impala Avenir, qui est désormais partenaire de l’Ecole de la Deuxième chance (E2C). 

Le numérique au sens large regorge de besoins qui sont mal ou partiellement couverts. C’est dans cette optique qu’est née l’école « Plombiers du Numérique » de la fondation Impala Avenir, fondée par Florian du Boÿs, créateur de Néo Télécom (revendu à l’Américain Zayo en 2014). 

Son but est simple : la réinsertion par le numérique dans des secteurs où les ressources humaines sont rares comme les techniciens en déploiement de la fibre, en « rackage » et câblage dans les datacenters ou en administration réseau simple. Ce sont d’ailleurs les trois modules qui seront dispensés à partir de septembre prochain pour une première promotion de 75 jeunes en réinsertion. 

Florian du Boÿs, qui cherchait des soutiens, a d’ailleurs trouvé un écho favorable mardi dernier lors du colloque de la FIRIP, dont nous nous faisions l’écho. « L’ensemble de nos entreprises adhérentes ont de grandes difficultés à recruter des professionnels du déploiement optique pour répondre aux objectifs assignés par le projet France Très Haut Débit qui recense le nombre de formation nécessaire à 40 000 d’ici 2022 », commente d’ailleurs Etienne Dugas, Président de la FIRIP. 

Au-delà des industriels des RIP, il vient de trouver un partenaire dans l’Ecole de la Deuxième Chance du 77 (Seine-et-Marne) grâce à Yves Jégo, député du département et fondateur d’E2C 77. Une convention a été signée pour le lancement des trois cursus de formations à destination de jeunes déscolarisés de 17 à 25 ans. Rappelons que l’E2C est née à la fin des années 90 sur une initiative d’Edith Cresson. Elle réintègre chaque année environ 15 000 jeunes, avec un taux de 72% de sorties positives (CDD ou CDI à la clé). « L’ambition d’Impala Avenir en France est de créer des passerelles entre les acteurs de l’insertion professionnelle et le secteur du numérique », conclut Florian du Boÿs.