Le boxeur Floyd Mayweather fait la promotion de l’ICO de Stox.com

Les ICO (Initial Coin Offerings) ont le vent en poupe et le champion de boxe Floyd Mayweather devrait se lancer dans l’aventure. Avant que la SEC, le gendarme de la bourse américaine, ne s’en mêle. 

C’est une promotion inespérée (ou mise en scène ?) pour Stox.com, qui s’apprête à lancer son ICO le 2 août prochain. En effet le boxeur Floyd Mayweather, qui fait régulièrement les gros titres avant son combat contre Conor McGregor, a indiqué qu’il allait investir. Et visiblement massivement à en juger par les liasses de billets éparpillées devant lui. « Je vais me faire plein d’argent le 26 août [jour de son combat contre McGregor, NDLR]. Je vais me faire plein d’argent le 2 août lors de l’ICO de Stox.com », écrit-il dans un post sur Instagram, bourré de mots-dièse tels que #CRYPTO, #CRYPTOCURRENCY, #BLOCKCHAIN, #ETHEREUM ou #BITCOIN.

Stox.com indique qu’il souhaite lever 30 millions de dollars avec cette ICO. Elle est spécialisée dans un outil de prédiction de marché basé sur la blockchain d’Ethereum. Pour la génération des tokens (STX), elle utilise le protocole Bancor, dont la fondation Bprotocol Foundationa a réussi à lever plus de 153 millions de dollars grâce à une ICO également et en trois heures seulement mi-juin dernier. 

Le vent tourne ? 

Ces dernières semaines, Bancor (153 millions de dollars), Tezos (232 millions de dollars) ou encore Block.one (182 millions de dollars) ont tous réalisés des ICO impressionnantes dans les montants comme dans la rapidité. Et ce ne sont pas les 6 millions d'euros dérobés lors de l’ICO de CoinDash qui ont refroidi les ardeurs des investisseurs. 

En revanche, face à cette manne qui lui échappe, la SEC (Security and Exchange Commission) a commencé à taper du poing sur la table. La question fatidique arrive sur le tapis : quid de la légalité de ces ICO ? Dans un rapport d’enquête, le gendarme de la bourse explique que ces fonds levés sous forme de « tokens » sont assimilables à des titres boursiers. Et de ce fait, ils doivent être déclarés comme tels sous peine de constituer une infraction à la loi fédérale américaine. 

Ce rapport de la SEC ne fait bien entendu pas valeur de loi, mais le vent semble tourner ; certains aimeraient visiblement prendre leur part du gâteau.