Dara Khosrowshahi a été désigné par le conseil d’administration d’Uber pour prendre la direction du géant du VTC. Il lui reste maintenant à accepter ou non la proposition. Son refus plongerait Uber dans une crise profonde.
Rté ! La semaine dernière, nous écrivions que l’ex PDG de General Electric, Jeff Immelt, semblait le mieux placé pour prendre la succession de Travis Kalanick à la tête d’Uber, bénéficiant de soutiens de poids au Conseil d’Administration. Cependant c’est sur Dara Khosrowshahi que s’est porté le choix du Conseil d’Administration de l’entreprise de VTC. Il reste maintenant à l’impétrant à accepter le poste et laisser vacant son emploi actuel, CEO d’Expedia, ce qui n’est pas encore confirmé au moment où nous écrivons ces lignes. Selon différentes sources américaines, M. Khosrowshahi serait un troisième choix après Meg Whitman (refusée par l’actionnaire Benchmark) et Jeff Immelt (refusé par Travis Kalanick). Cependant, ces deux personnes n’étaient pas entièrement convaincues par la liberté qu’elles pourraient avoir dans leur fonction et Meg Whitman tout comme Jeff Immelt ont préféré renoncer plutôt que subir un vote négatif.
CA multiplié par 4 en 12 ans
Âgé de 48 ans, d’origine iranienne, Dara Khorowshahi est arrivé enfant aux Etats-Unis et il a acquis la nationalité américaine. Il a grandi dans l’état de New York et possède un diplôme d’ingénieur en électronique de l’université Brown. Il a commencé sa carrière dans la banque et la finance au sein de Allen & Co avant de rejoindre IAC, lequel a racheté Expedia en 2003. Il est le CEO d’Expedia depuis douze ans. Sous sa direction, l’entreprise a multiplié son chiffre d’affaires par 4 en douze années passant de 2,1 milliards en 2005 à 8,7 milliards de dollars en 2016. Expedia est aujourd’hui la plus grande agence de voyages aux Etats-Unis avec une galaxie de marques comme Hotels.com, Orbitz, Trivago, HomeAway, …
Engagé politiquement, il n’a jamais craint de dénoncer la politique de Donald Trump en matière d’immigration et s’est encore exprimé avec virulence après Charlottesville. Notons qu’il fait également partie du Conseil d’Administration du New York Times