Les services IaaS Azure sur des datacentres français

Microsoft annonce cette semaine le lancement de la Preview de ses services IaaS Azure en France, appuyés sur les datacentres français du groupe. Il s’agit pour le géant de proposer à ses clients français de déployer leurs applications sur le Cloud Azure tout en gardant leurs données sur le territoire national.

Privacy Shield et RGPD peuvent apparaître comme des contraintes pour des entreprises soucieuses de passer sur le Cloud. Microsoft adresse ces inquiétudes en ouvrant deux « zones » en France, l’une en région parisienne (France Central), l’autre à proximité de Marseille (France Sud). Les services IaaS Azure sont désormais disponibles en préversion.

« Avec cette Preview, les clients peuvent concevoir des applications hautement disponibles et augmenter leur résilience face aux défaillances au niveau du datacentre en déployant des ressources IaaS sur les zones de disponibilité en France » explique Microsoft sur son blog. Zone de disponibilité désigne des datacentres dans les régions Azure, « chacun ayant sa propre source d'alimentation indépendante, son propre réseau et son propre système de refroidissement ».

Ce faisant, avec deux zones dans l’Hexagone, Microsoft s’assure que les données de ses clients restent bien en France, y compris dans le cadre d’un PRA. En Europe, l’éditeur compte également sur une deuxième « availability zone », West Europe, aux Pays-Bas.

Haute disponibilité

Redmond souligne que cette expansion géographique vise à « répondre aux exigences réglementaires locales et à soutenir les préférences des clients concernant la localisation des données ». Mais aussi à rapprocher l’utilisateur du datacentre, Microsoft promettant « une disponibilité de service de 99,99% sur les machines virtuelles » lorsque cette offre IaaS passera en disponibilité générale, à une date qui reste inconnue à ce jour.

La réaction de l’autre géant du cloud ne devrait pas se faire attendre : AWS a annoncé en juin dernier qu’il ouvrira trois datacentres en France d’ici à la fin de l’année. Là encore, cette région « offrira aux partenaires et clients AWS la possibilité de gérer leurs charges de travail et de stocker leurs données en France » indiquait alors Amazon. Il lui reste deux semaines pour s’exécuter !