De plus en plus d’entreprises mettent en place une chaîne d’intégration continue pour développer des applications mobiles. Néanmoins, développer des «apps » présente quelques spécificités qui poussent les équipes DevOps vers des solutions spécialisées. Article paru dans L'Informaticien n°162.
À l’heure de la transformation numérique, de plus en plus d’entreprises veulent proposer à leurs clients un portefeuille d’applications mobiles performantes. Après une première vague d’applications marketing peu connectées au système d’information, les applications de nouvelle génération sont de plus en plus intégrées aux processus. Néanmoins, maintenir et faire évoluer à un rythme élevé ces applications reste un défi. « Nous sommes en train de vivre un véritable virage », commente Sabir Jakib, fondateur de DevOpsTeam. « Les entreprises ont maintenant bien conscience que, si elles ne vont pas vers DevOps, le Cloud et le mobile dès aujourd’hui, elles se feront distancer irrémédiablement. »
Développer en interne pour plus de réactivité
Afin de répondre à ce besoin d’agilité et de rapidité de réaction demandé par les métiers, les DSI sont allés vers DevOps depuis quelques années pour booster le rythme de développement de leurs applications stratégiques et cherchent à transposer cette approche aux applications mobiles dont le développement à longtemps été sous-traité à des agences externes. « Les grandes DSI qui faisaient développer leurs apps en externe, parfois en offshore, ont maintenant compris qu’il fallait ramener ces développements en interne pour être plus réactifs. »
Pour Sabir Jakib, utilisateur du triptyque Ansible / Jenkins / Vagrant, une chaîne d’intégration, communément utilisée pour développer des applications cloud, peut aussi être mise en œuvre dans le contexte du développement d’applications mobiles. « Il est possible d’utiliser les mêmes outils d’automatisation que pour le déploiement d’applications web, même s’il y a quelques limites. »