Après des années de discussions infructueuses, T-Mobile US et Sprint viennent d’acter leur fusion, une opération à 26 milliards de dollars. La nouvelle entité, T-Mobile, restera sous le contrôle de Deutsche Telekom.
Les négociations ont récemment repris entre les 3ème et 4ème opérateurs mobiles aux Etats-Unis, T-Mobile US et Sprint. Ce n’est pas la première fois que les deux entreprises tentent un rapprochement mais les deux précédentes tentatives ont échoué, la première en 2014 et la seconde en fin d’année dernière. La troisième était la bonne !
Les deux opérateurs ont en effet annoncé être parvenus à un accord ce week-end. T-Mobile US, propriété de Deutsche Telekom rachète son concurrent Sprint, contrôlé par Softbank, par échange d’actions, pour un montant du 26 milliards de dollars. La nouvelle entité sera baptisée T-Mobile, valorisée 146 milliards de dollars et rassemblant 127 millions d’abonnés.
Armes égales avec AT&T et Verizon
Deutsche Telekom en détiendra 42% des parts et 69% des droits de vote. Softbank, pour sa part, compte pour 27% du capital de la nouvelle entité. Celle-ci sera dirigée par l’actuel patron de T-Mobile US, John Legere, au poste de CEO. Mike Sievert, COO de T-Mobile US, conserve son poste au sein du nouvel ensemble et en prend également la présidence. Marcelo Claure, le CEO de Sprint, entre pour sa part au conseil d’administration de T-Mobile.
« Cette fusion va créer un concurrent féroce avec l'échelle du réseau pour offrir aux consommateurs et aux entreprises des prix plus bas, plus d'innovations et une expérience de réseau sans pareil - et faire tout cela beaucoup plus vite qu’en étant chacune de son côté » selon John Legere. Mais encore faudra-t-il obtenir le feu vert de l’administration Trump. Laquelle s’oppose déjà au rachat de Time Warner par AT&T.